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29 janvier 2009

RACE BERRICHONNE N*2

Berrichon_03 Poursuivons ensemble notre radioscopie de la « race berrichonne », même si notre amour-propre peut parfois en souffrir… « Les habitants du Cher sont d’une taille médiocre et d’une faible constitution. Cependant, dans quelques parties de ce pays, ils sont d’une taille plus avantageuse, d’une constitution plus forte et plus agile : cette partie est celle du vignoble. Leur teint est généralement blafard, leur peau sans coloris, leurs cheveux sont châtain-brun. Ils ont le regard timide, les yeux sans vivacité. Leur physionomie a peu d’expression, leur démarche est embarrassée, leur imagination lente, leur prononciation lente aussi. Ils n’ont aucun accent, mais ils traînent sur les mots. Ils se servent très souvent de l’expression « aga donc », pour dire « voyez donc ». La lenteur forme le principal trait de leur caractère. Ils la portent dans tout ce qu’ils font : dans leurs travaux, dans leurs plaisirs, dans leur démarche, dans leur langage. Ils apprécient le bien qu’on leur fait, se plaignent peu du mal qu’on leur cause, et le supporte avec calme et résignation. » Source : MALTE-BRUN (V.A.) – Les jeunes voyageurs en France ou Description pittoresque du sol et des curiosités de ce pays, avec l’esquisse des mœurs de chaque province (Paris, Librairie de l’Enfance et de la Jeunesse E. Ducrocq, Tome premier, 1881) NB- Pour celles et ceux qui ne se reconnaîtraient pas dans ce portrait sans complaisance, le débat reste ouvert. Et cela se passe sur LIBR’HERRY, bien sûr… Berry_03
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Commentaires
M
Derrière ce petit portrait qui date au moins du XIXe siècle, je me permet de vous rappeler qu'une telle description n'avait à l'époque rien de discriminant. Les descriptions de berrichons tout comme des autres habitants de ce vaste royaume de France sont très fréquents dès la Renaissance. Il ne faut pas accordé un oeil moderne sur la description qui est faite ci-dessus.Elle renseigne plutôt sur la réalité de la population berrichonne au XIXe siècle (mauvaise nutrition, maladie...).
J
Merci pour ce point de vue fort respectable. <br /> Que l'on cède ou non à la mode sémantique du "facteur discriminant", l'atavisme régional semble avoir survécu à la modernité. Et il faut sans doute plus s'en amuser que s'en indigner. En Berry comme ailleurs...<br /> <br /> Bien cordialement
S
Autant le dire tout de suite, tous ces retours à des identités territoriales, à grands coups de remise au goût du jour de traditions oubliées, sont pour moi artificiels, et constituent un facteur de discrimination: "être enfant du Pays ou pas".<br /> <br /> Je ne m'étendrai pas plus sur ce sujet, car l'ai déjà fait entre autres sur le blog de Chevaize. Par contre, je relève que la phrase suivante est hélas toujours d'actualité: " ils se plaignent peu du mal qu’on leur cause, et le supporte avec calme et résignation. " Je le vérifie quotidiennement dans le monde professionnel, et dans la vie communale.
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