HUMBLE AVIS N°15
Dans le droit fil de notre précédente chronique, explorons les diverses ressources de herry.fr. Et osons en toute liberté ouvrir le débat sur l’allure et le contenu du site officiel de notre commune.
Quelques remarques, — équilibrées bien sûr —, suffiront, espérons-nous, à alimenter cet échange bienveillant, pour peu que la perfection soit une quête raisonnable…
Trois fois BRAVO
BRAVO tout d’abord pour la clarté du rubriquage, cohérent, hiérarchisé et visible. Impossible de se perdre parmi les titres et sous-titres, d’autant que cette simplicité fait honneur au style institutionnel.
BRAVO aussi pour la sobriété de la mise en page. Des articles courts, pertinents, faciles à lire, conformes, là encore, à la vocation officielle du support.
BRAVO enfin pour la régularité des infos diffusées. Exercice le plus contraignant, de toute évidence, pour un site qui veut informer en direct. L’agenda fait écho à la vie du village, aussi bien pour les autochtones que pour les Berrichons exilés — traduire : « les Parisiens » des vacances et week-end —. Les documents à télécharger permettent avantageusement de juger sur pièces les projets en cours : une véritable expérience de démocratie directe pour celles et ceux qui veulent bien s’intéresser à la gestion des affaires publiques…
Trois fois DOMMAGE
DOMMAGE, en revanche, pour l’abrupt trombinoscope de nos édiles. Jamais facile, il est vrai, de donner une unité formelle aux clichés individuels. Mais un peu d’imagination dans la conception graphique suffirait à rompre avec cette raideur inesthétique. Pourquoi ne pas réveiller cette page en invitant les adjoints au Maire à résumer en une petite phrase spontanée leur conception du service public ou expliquer la vocation qui les anime ? La rubrique gagnerait en consistance et donnerait une âme à ces visages muets.
DOMMAGE, de surcroît, pour « le mot du Maire », aussi cocasse qu’inapproprié. Il oublie de parler de « son » site. Il reste figé sur le budget 2009. Et il ne s’attribue qu’un an de mandat ! Étrange pas de clerc que de se mettre ainsi hors sujet… Espérons alors un édito plus inspiré et un peu moins désinvolte pour le Nouvel An. Et l’erreur sera vite pardonnée.
DOMMAGE, enfin, pour le manque d’interactivité. Un espace Forum où chaque villageois peut s’exprimer — moyennant bien sûr la vigilance d’un modérateur pour prévenir insultes et malveillances — participerait sans nul doute à la convivialité du site. Il viendrait par ailleurs enrichir les débats en cours de réflexions extérieures, tout aussi sensibles au bien commun que le sont nos élus.
Comme il se doit, ces remarques n’engagent que leur auteur, humble observateur d’un média officiel qui, d’emblée, a su se rendre utile et plaisant… Gageons que tout le reste viendra à point pour qui sait attendre.
§
DILEMME ÉDITORIAL —
L’ex-Maire d’Herry, Monsieur Jean Jupille, a tenu à faire honneur à « notre joli blog villageois », en nous adressant, début décembre, une requête personnelle aux fins d’insérer dans ces colonnes une (longue) lettre ouverte à Monsieur Dominique de Montalivet.
S’il proclame « assumer les propos qui y sont tenus », les considérations très personnelles qu’il ajoute à ses « motifs de désaccord » n’autorisent pas LIBR’HERRY à cautionner des assertions dont seul ledit Maire honoraire peut se porter garant
Tant au regard de la pertinence de publication, — engageant la responsabilité de notre support —, qu’au regard de la courtoisie élémentaire, notre blog ne saurait s’ériger en porte-parole d’une cause qui lui est extérieure.
Sous les vertus convergentes de l’équité, de la transparence et de la liberté d’expression, LIBR’HERRY consent néanmoins à publier les premières lignes de cette missive, sans livrer le moindre commentaire.
« Monsieur le Maire,
C’est avec satisfaction que je constate que le blog de la commune est enfin mis en service sur internet. Ce qui est par contre regrettable, c’est qu’il est impossible aux citoyens d’Herry de pouvoir apporter des réponses, voire des suggestions, aux décisions prises par votre conseil municipal, décisions qui ne vont pas forcément dans le sens de l’intérêt général. »